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Pelvi - Périnéologie 

La Pelvi- périnéologie est une discipline de la kinésithérapie dédiée à la compréhension et à la prise en charge des pathologies de la sphère abdo-pelvienne & périnéale.


Elle consiste en l'étude du bassin (pelvis) et du périnée chez les adultes ainsi que chez les enfants​.​​

Elle s’intéresse aux troubles fonctionnels pelvi-périnéaux, aux troubles urinaires et ano-rectaux, et aux troubles sexuels.

 

Ainsi elle crée ainsi une transversalité entre les 3 sphères: urologique, gynécologique et anale.

La kinésithérapie pelvi-périnéale considère que le périnée est une entité globale, ce qui suppose une prise en charge globale des anomalies anatomiques et fonctionnelles.

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POUR QUOI?

Vaginisme

Vaginisme

Le vaginisme est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien qui entourent l'ouverture du vagin.

Cette action réflexe, involontaire et incontrôlable, empêche de façon persistante toute pénétration vaginale désirée, y compris par un doigt ou un tampon hygiénique quand le vaginisme est total.

Il peut être également partiel ou situationnel lorsque la contraction ne se produit que dans certaines tentatives de pénétration .

Une tentative de pénétration en dépit d'un vaginisme peut entraîner de graves douleurs (dyspareunie) qui vont souvent l'exacerber.

Dypareunie

Dyspareunie

La Dyspareunie est un symptôme fréquent. Elle se traduit par des douleurs aigues au niveau du vagin lors de la pénétration pendant les rapports sexuels (occasionnellement ou à chaque rapport).  

Le terme Dyspareunie regroupe l’ensemble des douleurs dans le vagin ou au niveau de la vulve avant ou après un rapport sexuel. A contrario du Vaginisme, la pénétration est possible en cas de dyspareunie. Mais elle est très désagréable rendant les rapports douloureux.

La dyspareunie peut être primaire lorsqu’elle apparaît au début de la vie sexuelle chez la jeune femme lors de ses premiers rapports sexuels. Elle peut être également secondaire, lorsqu’elle se déclenche après une période d’activité sexuelle positive ( sans problème de pénétration spécifique ).

 

Une dyspareunie superficielle ou dyspareunie d’intromission est ressentie par une douleur à l’entrée du vagin et au niveau de la vulve occasionnant des sensations de brulures pendant les rapports, d’inflammation ou d’irritation. On parle de dyspareunie profonde quand la douleur lors de la pénétration est aigue au niveau du pelvis ( bassin ) et au fond du vagin.

 

Si la douleur lors d’un rapport persiste et récidive , elle peut engendrer des souffrances physiques et psychologiques provoquant un trouble sexuel et par la suite se transformer en vaginisme.

Vulvodynie

Vulvodynie 

La vulvodynie se définit comme une douleur chronique ou périodique localisée sur tout ou une partie de la vulve. Il s’agit de douleurs vulvaires sans lésion réelle, parfois entrecoupées de rémissions, qui se traduisent par des sensations douloureuses .

L’un des symptômes révélateurs est la dyspareunie (douleur pendant les rapports) rendant parfois impossible toute pénétration vaginale . Cependant, la douleur peut également se manifester dans d’autres situations de pression exercée sur la vulve (vélo, équitation, vêtements serrés, serviettes périodiques, etc.).

La douleur vulvaire alors ressentie peut s’apparenter selon les femmes à : une brûlure, un échauffement, une irritation, une douleur fulgurante dans toute la région vulvaire, une sensation de coupure de feuille de papier, un déchirement durant le rapport sexuel , etc.

Cette douleur chronique peut être ressentie soit lors des relations sexuelles (lors de la pénétration ou des contacts avec la vulve), soit de manière spontanée, constante et continue, même en dehors des relations sexuelles (mais la pression vulvaire et les contacts sexuels tendent à l’aggraver).

Comme pour toute douleur chronique, une approche multifactorielle du problème est nécessaire (gynécologique, dermatologique, psychologique, sexuelle). La vulvodynie n’est pas une « maladie incurable ». La majorité des patientes guérissent de leur vulvodynie, l’amélioration se produisant dans des délais variables selon les cas.

Endométriose

Endométriose 

L’endométriose, maladie longtemps ignorée, parfois très difficile à vivre au quotidien, se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine* qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Si la physiopathologie de l’endométriose n’est pas univoque et fait intervenir de nombreuses hypothèses (métaplasie, induction, métastatique, immunologique, génétique, épigénétique et environnementale, cellules souches…),  la théorie de la régurgitation dite «théorie de l’implantation » est la plus courante. 

Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…).

L’endométriose est ainsi responsable de douleurs pelviennes invalidantes et aussi, dans certains cas, d’infertilité. Ces symptômes ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes atteintes avec un retentissement important sur leur vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale

Névralgie Pudendale

Névralgie Pudendale

Le nerf pudendal est l’un des nerfs principaux qui innerve le périnée, c’est-à-dire la zone intime entre le clitoris et l’anus chez la femme.

Les névralgies pudendales sont habituellement en rapport avec une compression du nerf durant son trajet dans différents tunnels qu’il traverse (syndrome canalaire). La compression peut se situer à différents niveaux : conflits d’origine ligamentaire (pince entre 2 ligaments pelviens : sacro-tubéral et sacro- épineux) ou aponévrotique (enveloppe fibreuse autour du muscle obturateur interne ou canal d’Alcock)

En cas de névralgie pudendale par syndrome canalaire des douleurs sont déclenchées ou très nettement majorées par la position assise et sont soulagées par la position debout ou sur le siège des toilettes. Elles ne réveillent pas la nuit. Il n’y a pas de trouble de la sensibilité du périnée, les urines sont perçues pendant la miction, idem pour les selles et les gaz. Lorsque ces critères cliniques sont remplis, une infiltration devra être faite afin de vérifier le diagnostic. Ces caractéristiques ont été appelées Critères de Nantes et sont depuis 2008 utilisés dans le monde entier pour faire le diagnostic de névralgie pudendale par syndrome canalaire.

Syndrome douloureux de vessie

Syndrome douloureux vésical

Le syndrome douloureux vésical ou cystite interstitielle se définit par une douleur pelvienne chronique (depuis plus de 3 mois), exprimée en termes de pression ou d’inconfort, perçue en relation avec la vessie, accompagnée par une envie persistante et forte d'uriner et/ou d’une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour), avec ou sans anomalie endoscopique.

Il existe 2 types de syndrome douloureux vésical :

Par Hypersensibilité vésicale : Il s’agit de patientes qui urinent souvent dans la journée mais peu la nuit, qui sont douloureuses tout le temps, même peu de temps après avoir uriné. Ces patients présentent alors des volumes mictionnels très variables dans la journée. Il existe un tableau douloureux plus diffus pouvant toucher d’autres organes pelviens. On parle alors de Syndrome de vessie douloureuse par hypersensibilité vésicale. Autrement dit, ce n’est pas leur vessie qui est malade mais le système de capteurs et de régulation de la douleur qui est déréglé.

    
Maladie de la paroi vésicale : Il s’agit de patientes qui vont uriner toutes les heures parfois plus, que ce soit le jour et la nuit. Dans ce cas les quantités urinées sont quasiment toujours les mêmes. Les douleurs disparaissent après la miction avant de réapparaitre en fonction du remplissage de la vessie. On parle dans ce cas de syndrome douloureux vésical avec pathologie de paroi. En effet dans ce cas, la vessie souffre d’une maladie inflammatoire qui la rend de plus en plus petite avec le temps.

La prise en charge du syndrome douloureux vésicale dépend donc du sous-type. Les traitements de l'hypersensibilité (médicaments, kinésithérapie, psychothérapie, électrostimulation trans-cutanée..) seront proposés aux SDV par hypersensibilité et des traitements urologiques spécifiques seront proposés aux SDV avec pathologie de la paroi vésicale.
 

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